Lors de la rencontre « Family@work », qui a été organisée pendant trois jours à Cernobbio par les diocèses de la Lombardie, en partenariat avec 38 associations locales, Mgr. Vincenzo Paglia a conclu son intervention en proposant, de façon provocatrice, que soit instauré un Prix Nobel de la famille.
Le président du Conseil Pontifical pour la famille, invité à présenter officiellement les Actes de la VIIième Rencontre mondiale de Milan, a débuté sa réflexion en se concentrant sur la qualité de l’expérience humaine de la communion : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (cf. Gn 2, 18).
La famille, a ainsi souligné Mgr. Paglia, est le premier lieu où l’on apprend et où l’on vit ce mystère de communion, dans un cadre que la conférencière Mme la professeure Scabini a défini comme caractérisé par des « rapports fiables ».
Citant une intervention de celui qui était alors le cardinal Bergoglio, Mgr Paglia a parlé de la famille comme d’une école d’humanité et de coexistence entre personnes différentes. En partant de cette expérience, la société peut construire des expériences de communion et de paix, car « si l’on détruit la vie familiale, c’est la coexistence entre les nations que l’on détruit ».
D’où la nécessité de remettre la famille au centre de l’action pastorale de l’Église, du débat politique et de la réflexion culturelle.
La grande richesse de contenus et d’expériences partagée au cours de la Rencontre de Milan, et qui est à présent disponible dans un important volume – a enfin conclu le président du Dicastère – constitue une précieuse opportunité pour relancer la centralité de la famille, tout d’abord dans sa capacité à offrir une expérience humaine positive, y compris au niveau économique. Cette beauté est le contenu que chaque famille chrétienne est appelée à témoigner tous les jours dans le monde, mais spécialement durant le Pèlerinage des familles sur la tombe de saint Pierre, qui se tiendra à Rome en Octobre prochain et qui représente le véritable prolongement des passionnantes journées de Milan.
