Dans un entretien à I.Media, Mgr Laffitte parle de la nullité de mariage, de la préparation des fiancés à recevoir le sacrement du mariage et du Synode.
Les travaux du dernier Synode et les défis auxquels sera confronté celui qui est au programme au mois d’Octobre 2015, la pensée du Pape François sur les procès de nullité de mariage, la préparation au mariage des futurs époux. Ce sont quelques-uns des sujets abordés par le secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Jean Laffitte, dans un entretien publié il y a quelques jours, par l’agence de presse française I.Media.
« Le droit de l’Église a toujours établi – a déclaré Mgr Laffitte dans un passage particulièrement significatif de l’entretien – qu’il n’y a pas de mariage possible entre deux baptisés qui ne soit pas sacramentel. Cela veut dire que les baptisés peuvent légitimement demander à l’Église ce sacrement. Mais il y a une contradiction à demander un sacrement et à être indifférent à ce qu’est le sacrement, ou encore simplement au fait d’être un baptisé. Il y a là un appel pour les pasteurs à considérer la façon dont ils vont donner le sacrement et y préparer les fiancés. Le fait de ne pas avoir de foi invalide-t-il pour autant le sacrement ? La réponse est non : en elle même, l’absence de foi n’ôte pas le fait qu’entre deux baptisés le seul mariage possible soit un sacrement. En revanche, parmi les motifs de nullité qui existent pour un mariage sacramentel, il y a le fait de ne pas adhérer à ce qu’on appelle les propriétés essentielles du mariage (unité, indissolubilité).