L’association « Profesionales por la ética » propose une « Déclaration des femmes du monde » en vue du 8 Mars.
« L’identité féminine se développe dans toute sa dimension dans la complémentarité et la réciprocité avec les hommes ; les femmes apportent une contribution stable à la famille, sur le lieu de travail, à la société et au bien commun ; le rôle des femmes dans la société doit être différencié, sans discriminations, sans violence et sans exploitation ; la maternité a une valeur et une dignité unique et irremplaçable ». Ce sont quelques-uns des points de la Déclaration des femmes du monde, un document que l’association espagnole « Profesionales por la ética » (« Professionnelles pour l’éthique ») encourage à l’occasion de la Journée de la femme.
« Au cours des dernières années, nous avons été bombardées par l’idéologie du genre, les principes du féminisme radical et les « droits sexuels et reproductifs » présumés – explique ainsi la présidente de l’association, Leonor Tamayo. Mais cette année sera différente, et nous ferons entendre la voix de femmes qui se sentent fortes dans leur identité et dans la maternité. Le monde a besoin, aujourd’hui plus que jamais, de femmes dans toute leur féminité, en complémentarité avec l’homme ». La Déclaration, que Mme Tamayo invite à souscrire, sera présentée au niveau international le 8 Mars 2015, justement « afin de marquer et de préciser ce que nous sommes et ce que nous voulons être ». « La maternité – souligne encore le document – est un avantage incontestable pour les femmes sur le lieu de travail et un avantage pour la société ; avec le dévouement à la famille, la maternité ne compromet pas la croissance personnelle et intellectuelle des femmes, mais elle représente plutôt une consolidation de la personnalité et le développement de l’identité féminine. Le travail à la maison et le dévouement exclusif ou prioritaire à la famille sont une valeur sociale et économique incontestable : la véritable émancipation des femmes consiste dans la liberté d’être réellement elles-mêmes » conclut la première partie de la déclaration, à la lumière de laquelle sont ainsi demandées la reconnaissance universel du respect envers les femmes, la dignité et l’égalité réelle entre les hommes et les femmes dans leur complémentarité et dans leur réciprocité. Parmi les autres exigences, la déclaration demande l’instauration de politiques internationales qui soient en mesure de concilier le travail et la vie familiale, la reconnaissance des femmes qui s’occupent de la famille comme une catégorie d’emploi et l’interdiction de la maternité de substitution, qui représente une violation de la dignité de la mère et de l’enfant.