Dans une interview à l’agence de presse Zenit, Andreana Bassanetti, fondatrice de « Enfants au ciel », parle du deuil dans la famille et du parcours des ténèbres à la lumière auquel doivent faire face les parents qui ont perdu un enfant.
Dans une interview, publiée récemment par l’agence de presse Zenit, Andreana Bassanetti, fondatrice de l’association « Enfants au ciel », raconte de manière approfondie la situation de douleur et d’espoir vécue par les familles qui ont perdu leurs enfants.
« La personne touchée par un deuil peut avoir besoin d’être écoutée ou d’entendre des paroles de réconfort – a ainsi déclaré Mme Bassanetti dans son interview. Quoique l’on fasse pour essayer d’être présent de la meilleure façon possible – a-t-elle encore poursuivi – c’est l’expérience qui fait la différence. En effet, si une famille a vécu le même drame, il lui suffit de dire « moi aussi » et de serrer très fort cette personne dans ses bras pour lui transmettre une certaine proximité, de l’affection et de la compréhension. « Con-soler » signifie justement être avec ceux qui sont ou qui se sentent seuls. Donc, même si l’on est confus, perdu, en rébellion contre Dieu, et qu’on le considère responsable de ne pas avoir épargné notre propre fils de la mort, Marie, la Mère qui a vécu la perte du Fils, reste un point de référence pour tous, croyants et non-croyants » a enfin conclu Mme Bassanetti dans son interview.