Mgr Simon Vazquez, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, à l’Université Caroline de Prague.
C’est à l’Université historique Caroline de Prague, en République tchèque, qu’a eu lieu, les 8 et 9 Mars 2016, une conférence intitulée « La famille dans le monde sécularisé en relation au problème des personnes âgées », qui a été organisée par plusieurs institutions scientifiques de l’Europe de l’est, sous la direction du ministère des Affaires étrangères de la République tchèque. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères tchèque, Lubomír Zaorálek, a ouvert les travaux en rappelant que « la solitude est le grand ennemi et le drame quotidien des personnes âgées », et que « la famille nucléaire a aujourd’hui besoin des personnes âgées, tout comme des plus jeunes ». Ont ainsi participé à la conférence, en tant que rapporteurs principaux, le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Simon Vazquez, le chancelier de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Renzo Pegoraro, et le professeur Jaroslaw Merecki de l’Institut Jean-Paul II de Rome.
Au cours de son intervention, Mgr Simon Vazquez a, tout d’abord, affirmé la centralité du contexte familial pour la vie des personnes âgées, au sein duquel ces dernières peuvent recevoir des attentions et collaborer à l’éducation des jeunes générations. La société toute entière, a encore poursuivi le sous-secrétaire, doit s’occuper du troisième et du quatrième âge, et faire l’effort de sortir d’une compréhension purement utilitaire de la personne humaine.
À cette fin, a déclaré Mgr Pegoraro, il est important de créer un réseau entre les familles, l’église et la société, afin de répondre aux besoins des personnes âgées d’aujourd’hui.
Il s’agit d’une question qui n’est pas seulement économique mais plus profondément culturelle, telle que l’a soulignée la professeure Adámková, modératrice du Congrès, dans l’entretien qui est disponible ci-dessous.