Le Pape François au Mouvement du Chemin néocatéchuménal : « Comme les enfants ressemblent à leur mère, ainsi nous ressemblons tous à l’Église ».
« Unité », « gloire » et « monde » sont les trois paroles évangéliques que le Pape François a laissées en don aux membres du Mouvement du Chemin néocatéchuménal qui se sont réunis en audience, le 18 Mars 2016, à l’occasion des 50 nouvelles missio ad gentes, composées par environ 250 familles en provenance des cinq continents.
« L’Église – a ainsi déclaré le Pape – est notre Mère. Comme les enfants portent imprimée sur leur visage la similitude avec leur mère, ainsi nous ressemblons tous à notre Mère, l’Église. Après le baptême, nous ne vivons plus comme des individus isolés, mais nous sommes devenus des hommes et des femmes de communion, appelés à être des opérateurs de communion dans le monde entier. Parce que Jésus n’a pas seulement fondé l’Église pour nous, mais il nous a fondé en tant qu’Église ». « L’Église n’est pas un instrument pour nous : nous sommes l’Église. Nous sommes nouvellement nés d’elle » a encore poursuivi le Pape François, en soulignant que « telle est la fécondité de l’Église, qui est Mère : elle n’est pas une organisation en quête d’adeptes, ou un groupe qui suit la logique de ses idées, mais une Mère qui transmet la vie reçue de Jésus ». Selon l’ « unité », parce que la « zizanie » est la « tentation de toutes les communautés, et elle peut s’insinuer également dans les plus beaux charismes de dons de l’Église », et en étant investis par une « gloire paradoxale, sans aucun rugissement, aucun gain, ni applaudissements », les participants au Chemin ont été envoyés dans le monde. « Vous irez à l’encontre de nombreuses villes et de nombreux pays » a enfin conclu le Pape François, en rappelant que « Dieu n’est pas attiré par la mondanité, au contraire, il la déteste. Mais il aime le monde qu’il a créé, et il aime ses enfants dans le monde, comme ils sont, là où ils vivent, et même s’ils sont lointains ».