La Conférence des évêques de Slovaquie a organisé, à Bratislava, vendredi 26 Avril, une conférence internationale sur le thème de l’idéologie du genre, intitulée « Comprendre la dignité humaine. La position de l’Église catholique sur l’idéologie du genre ».
Après les salutations de la part des autorités, l‘intervention de S. Exc. Mgr Carrasco de Paula sur le thème « Égalité des sexes et ses conséquences », et le rapport de Mme Anna Záborská, du Parlement européen, sur la question de l’égalité des sexes dans la législation européenne, S. Exc. Mgr Laffitte, Secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, a pris la parole en abordant la corrélation entre l’égalité des sexes et la famille.
Au cours de son intervention, du reste fortement appréciée, Mgr Laffitte a ainsi déclaré : « Être « père » ou « mère » est un don. Et comme tout don, c’est un bien que l’on reçoit avec gratitude. Je crois que la première manifestation de ce fait apparaît déjà dans le quatrième chapitre de la Genèse lorsqu’Ève s’écrie : J’ai acquis un homme de par le Seigneur. Ève connaît parfaitement les actes accomplis avec Adam, et qui ont provoqué la venue au monde de leur enfant. Mais elle démontre d’être clairement consciente que cet heureux événement doit être attribué à Dieu. Si l’enfant est un don de Dieu, il doit être gratuit et donc ne pas obéir à une nécessité absolue ».
Mgr Lafitte a ensuite déclaré : « Les relations électives engagent l’être humain plus profondément. Wojtyla a déclaré que le concept de « prochain » est lié à l’homme en tant que tel, ainsi qu’à la valeur même de la personne, indépendamment de toute référence à telle ou telle communauté, ou à telle société (cf. Personne et acte, p. 331 ss.). Après tout, que signifie le prochain ? Il s’agit de celui qui nous sentons proche et que nous reconnaissons comme proche de nous. C’est la reconnaissance d’un familiarité, d’une communauté naturelle et d’une richesse qui nous est donnée en don. L’amitié et l’amour sont une participation spécifique et plus intense de l’humanité d’une personne, plus intense parce qu’elle engage l’intériorité. L’amour est la présence de l’être aimé dans celui qui aime, proclamaient ainsi les anciens ».