À l’athénée Regina Apostolorum, des experts médicaux et des juristes ont débattu des questions pro-vie et ont créé l’association « Vita è » (« La vie est »)
« Je suis né comme gynécologue de la mort. Je faisais naître de nombreux enfants, mais j’en tuais aussi beaucoup d’autres. Puis, un jour, quelque chose a changé. Et, il y a quelques mois, j’ai remis au Pape François mes instruments chirurgicaux avec lesquels je pratiquais les avortements ». C’est ce que déclare Antonio Maria Oriente, médecin de l’Association nationale des gynécologues obstétriciens catholiques italiens, en intervenant Samedi 3 Mai 2014, à l’Athénée pontifical Regina Apostolorum de Rome, lors de la convention nationale médico-légale sur le thème « Donnez une chance à chaque vie », à la veille de la Marche pour la vie qui a eu lieu le lendemain. Sur la « contraception d’urgence », s’est aussi entretenu Bruno Mozzanega, gynécologue de la Clinique obstétrique et gynécologique de Padoue : « Les lois, depuis celle qui a établi les centres de conseil jusqu’à la 194, prétendent de protéger la vie depuis son début, mais en réalité elles ne le font pas ». À propos de l’utilisation de la contraception d’urgence dans les cas de violence sexuelle, est intervenue Maria Luisa Di Pietro, médecin bioéthique à l’Université catholique : « Dans les cas de violence, il n’y a pas d’acte d’amour, même lorsque cela se passe entre conjoints, et il n’y a pas non plus une adhésion libre, parce qu’il s’agit d’un acte imposé ». Cependant, même dans les cas de la violence, « il vaut mieux s’abstenir d’administrer la pilule. Si je vois quelque chose bouger derrière un buisson et je ne sais pas s’il s’agit d’un enfant ou d’un lapin, il est préférable de ne pas tirer. Il est, en effet,plutôt préférable – a ainsi souhaité Di Pietro – d’intervenir avec des sanctions sévères pour contraster toutes les formes de violence contre les femmes, ne jamais renoncer à l’éducation au respect des autres et à la beauté de la sexualité humaine et, enfin, accompagner la femme dans la douleur et dans la souffrance d’une expérience inhumaine qui l’a offensée dans son corps et dans son âme ». Dans ce même contexte, a été présentée l’association « Vita è » (« La vie est »), un agrégateur de réalités impliquées dans la défense culturelle et juridique en défense de la vie et de la famille.