La déclaration du Pape François à la messe de clôture à Manille, aux Philippines : « Protégeons les enfants et les jeunes ».
« Malheureusement, de nos jours, la famille a grand besoin d’être protégée contre les attaques insidieuses et les programmes contraires à tout ce que nous tenons pour vrai et sacré, tout ce qu’il y a de plus beau et de plus noble dans notre culture ». C’est ce que le Pape François a déclaré hier, Dimanche 18 Janvier 2015, au cours de l’homélie de la messe de clôture célébrée à Manille, aux Philippines, lors du Dimanche du Santo Niño (Saint Enfant Jésus).
« L’image du Saint Enfant Jésus a accompagné la diffusion de l’Évangile dans ce pays depuis l’origine. Vêtu comme un roi, couronné, et tenant en main le sceptre, le globe et la croix, il continue à nous rappeler le lien entre le Royaume de Dieu et le mystère de l’enfance spirituelle ». […] C’est cela le péché – a ainsi déclaré le Pape François – lorsque « nous oublions de rester, intérieurement, enfants de Dieu. Pour ces enfants – comme le Seigneur nous le dit – la sagesse n’est pas la sagesse du monde. Voilà pourquoi le message du Santo Niño est si important. Il parle profondément à chacun d’entre nous. Il nous rappelle notre identité la plus profonde, ce à quoi nous sommes appelés à être, en tant que la famille de Dieu ». Ainsi, « le Christ Enfant est le protecteur de ce grand pays » et « Jésus lui-même a eu besoin d’être protégé. Il a eu un protecteur terrestre : saint Joseph. Il a eu une famille terrestre : la Sainte Famille de Nazareth. Alors il nous rappelle l’importance de protéger nos familles, et ces plus grandes familles que sont l’Église, la famille de Dieu, et le monde, notre famille humaine. Dans l’Évangile, Jésus accueille les enfants, il les embrasse et les bénis. Nous devons, nous aussi – a encore souligné le Pape – protéger, guider et encourager notre jeunesse, en l’aidant à construire une société digne de son grand héritage spirituel et culturel. En particulier, nous devons regarder chaque enfant comme un don devant être accueilli, chéri et protégé. Et nous devons prendre soin de notre jeunesse, en ne permettant pas que lui soit volée l’espérance, et qu’elle soit condamnée à vivre dans la rue ».
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