L’Église catholique de la Papouasie Nouvelle Guinée et des Îles Salomon lance l’alarme sur le problème croissant des grossesses chez les adolescentes et l’abandon des enfants non désirés. Un phénomène qui concerne près du 15 pour cent des jeunes filles. Les évêques se plaignent d’être laissés seuls dans la difficile tâche de l’éducation et de la prévention. « Il existe des carences flagrantes dans le système d’instruction qui ne peut se contenter de présenter la structure physiologique du corps humain, comme homme et femme, mais devrait présenter l’union sexuelle dans un contexte authentiquement humain, culturel et spirituel ». C’est ce que déclare une note divulguée par l’agence Fides. « On préfère une distribution massive de contraceptifs plutôt que d’éduquer à l’amour en tant que trésor à vivre de manière constructive et positive ».
 
La perte précoce de l’adolescence est parmi les formes les plus répandues de violation des droits de l’enfant. Parmi les premières causes, pour les filles, en particulier en Afrique et en Asie du Sud, les grossesses et les mariages précoces, qui produisent d’autres effets négatifs en corrélation, tels que l’abandon scolaire, la pauvreté, les dommages à la santé de l’enfant et à la vie même, l’avortement, la mortalité infantile, et même l’infanticide.