« Aujourd’hui, malheureusement, la famille a besoin d’être protégée contre les attaques insidieuses, des programmes contraires à tout ce que nous retenons vrai et sacré, à tout ce qui est le plus noble et le plus beau dans notre culture ». Ce sont les paroles que le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a prononcées au micro de Radio Vatican en commentant l’homélie prononcée, il y a quelques jours, par le Pape François au cours de la messe à Manille, aux Philippines.
Il cardinal a fait appel à la politique, parce que c’est « celle qui dirige, et elle ne doit pas être influencée par des idéologies, par des comportements ou par des groupes qui exercent une pression d’un point de vue économique. Je dirais qu’elle devrait regarder au bien de la personne et au bien de la société. Évidemment, l’on part de principes, de considérations et d’opinions différentes. Je crois que la famille en tant que telle est une institution qui est fondamentale, de base ».
À l’appel prononcé par le Pape, selon le secrétaire général du Synode des évêques, il faut répondre avec courage, à la lumière de la « pression exercée par les organisations internationales sur certaines questions qui concernent aussi la natalité ou le développement » et des pressions « qui proviennent de groupes idéologiques du pouvoir intellectuel ou du pouvoir pour le pouvoir. Il faut donc que tout cela soit illuminé. Le Pape a parlé de façon claire : nous devons présenter l’Évangile à la famille, la beauté, les valeurs de la famille en elle-même, qui sont des valeurs objectives, non seulement parce qu’elles sont les valeurs indiquées par une foi. Voilà la raison pour laquelle nous devons avoir le courage d’être avant tout sincères, d’avoir un objectif, et que celui-ci – a enfin conclu le cardinal Baldisseri – soit le bien de l’individu et de la communauté ».