« En fin de compte, notre vie est en contact constant avec le dessein universel de Dieu. Donc, nous ne savons pas comment les choses se dérouleront. Nous voyons dans ce chemin, qui est le Synode, un chemin à faire ensemble et non pas un parlement, parce qu’il passe par le consentement de l’Esprit ». C’est ainsi que le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a répondu à l’interview réalisée par l’agence Zenit, en marge du Congrès international des mouvements, des groupes et des associations de la famille et de la vie, qui s’est déroulé à Rome, à la fin du mois de Janvier 2015. « S’il est vrai que des défauts tels que le carriérisme ou de l’égoïsme peuvent exister – a ainsi déclaré le cardinal Baldisseri – l’objectif d’un chrétien et d’un père synodal est d’atteindre la communion et le consensus, et de donner une réponse positive aux problèmes et aux enjeux d’aujourd’hui ».
Dans une autre interview, Mgr Renzo Bonetti, président de la Fondation « Famiglia Dono grande » et consultant auprès du Conseil pontifical pour la famille, est intervenu sur l’information filtrée par les médias, qui se concentrent souvent sur des aspects particuliers, en réduisant l’ampleur du Synode à une seule question, comme par exemple celle des séparés et des remariés. « Il s’agit d’une réalité, et j’ai vu des personnes courir le risque de raisonner en fonction des informations provenant des médias, et non pas selon les suggestions de l’Esprit. Nous manquons de force directe de communication avec les gens. Lorsque la Relatio finale (le Rapport final) affirme que l’indissolubilité est un don, cette expression devrait être suffisante pour comprendre que l’indissolubilité n’est pas seulement un conteneur qui nous demande d’être ensemble, mais un chemin de sainteté ».