Les parents de sainte Thérèse de Lisieux pourraient être canonisés précisément au cours de la XIVème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, qui est prévue pour le mois d’Octobre prochain, ce qui représente une nouvelle confirmation de la grande attention que le Pape François réserve aux questions concernant la famille.
La vie des bienheureux Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, a d’autre part été toujours marquée par la prière et par la confiance totale envers Dieu, de sorte que les deux époux ont toujours été un modèle et une inspiration pour les familles chrétiennes du monde entier.
Le couple sera donc canonisé car, le 18 Mars 2015, le Pape François en a reconnu l’intercession dans la guérison miraculeuse de Carmen, un petite fille d’origine espagnole touchée par une grave maladie. Vu que l’enfant ne répondait à aucun traitement, les parents demandèrent du réconfort auprès d’un couvent de Carmélites, qui les encouragèrent à demander l’intercession de Louis et de Zélie Martin, grâce auxquels un autre enfant avait déjà été guéri, Pietro Schilirò. La guérison de Carmen, au bout de quelques semaines, étonna les médecins et lorsqu’en 2009 les reliques de Louis et de Zélie Martin, béatifiés l’année précédente, arrivèrent en Espagne, la famille se rendit les vénérer en signe de reconnaissance.
« Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du ciel que de la terre », déclara une fois sainte Thérèse en parlant de ses parents. L’histoire des époux Martin « atteste que la sainteté imprègne toutes les étapes de la vie et qu’il n’y a pas de difficultés qui ne puissent être surmontées » souligne ainsi le père Antonio Sangalli, postulateur de la cause de canonisation des époux Martin, dans le cadre d’un entretien avec l’agence de presse Zenit.
La dévotion du Pape à l’égard de sainte Thérèse de Lisieux est connue : ce n’est pas un hasard si, à l’occasion du récent Synode extraordinaire des évêques (ayant pour thème la famille), le Pape François a voulu à Rome les reliques de sainte Thérèse de Lisieux, celles de ses parents, ainsi que celles d’un autre couple d’époux, Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, en raison des questions sensibles qui auraient ainsi été abordées.