« En effet – souligne ainsi l’Organisation des Nations Unies dans une note en marge de la Journée de cette année – dans certaines régions de la Terre, la discrimination à l’égard des femmes, que l’on relève au niveau familial, est pleinement acceptée et intégrée dans le cadre juridique des États et poursuivie par les politiques gouvernementales. Les lois relatives à la famille codifient effectivement la discrimination contre les femmes et les jeunes filles, en les mettant dans une position subordonnée à l’égard des hommes au sein du noyau familial, et en reproduisant ensuite ces inégalités au niveau de la communauté et de la société au sens large. Les coutumes sociales sont souvent le reflet de lois existantes qui permettent et renforcent des pratiques d’inégalité des genres, qui vont même jusqu’à violer les droits des enfants. Une d’entre elles est, par exemple, celle qui est liée à la dot, qui peut aussi conduire à des mariages précoces et forcés ».

 

La Journée internationale des familles a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 et reflète l’importance accordée à la famille par la communauté internationale. Cette Journée spécifique est, en effet, l’occasion pour promouvoir une plus grande prise de conscience au niveau global des questions relatives aux familles et pour mieux faire connaître les processus sociaux, économiques et démographiques qui affectent les noyaux familiaux dispersés à travers la planète. Le 15 Mai, dans de nombreux pays, les familles ont une occasion spéciale de mettre en évidence, au sein des débats publics, les différents domaines d’intérêt et qui ont une importance primordiale pour les soins et la promotion de la cellule fondamentale de la société. Les activités de diffusion comprennent habituellement des ateliers et des conférences, des programmes radio et télévisés et des articles de journaux, ainsi que des programmes culturels liés à ces questions.