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Un grand désir de famille    versione testuale
Les évêques du Togo, en visite ad limina, ont fait une étape auprès du Conseil pontifical pour la famille : « Remettre la femme au centre ».


La polygamie, la pression de la tradition, le manque de considération envers les femmes. Celles-ci sont les principales menaces contre la famille, selon les évêques de la Conférence épiscopale du Togo, arrivés à Rome le Lundi 18 mai 2015, pour leur visite ad limina. Lors d’une rencontre au Conseil pontifical pour la famille, le président de la Commission pastorale, Mgr Jacques Danka Longa, a souligné l’importance de la pastorale familiale au Togo, où l’on œuvre à travers l’accompagnement des couples au mariage et le rôle des associations familiales et des mouvements, tels que l’Équipe Notre-Dame et l’Association Foyer Chrétien.
 
De la part des jeunes, il y a un « grand désir de se marier », qui est toutefois entravé par le « poids de la tradition, qui entraîne avec lui le problème de la polygamie et de la dot », a ainsi déclaré Mgr Danka Longa, et tout ceci s’ajoute à la conscience du « pour toujours ». Certains, a encore souligné l’évêque, « ne veulent pas se lier, car ils ont peur de ne pas pouvoir avoir une autre femme si la première ne devait pas être en mesure d’avoir des enfant », car ils accordent une grande attention à la question de la procréation. « En général, les couples stériles finissent par divorcer, parce que dans ce contexte culturel, une famille sans enfants est difficile à concevoir. Et quand les enfants ne viennent pas, la « faute » est toujours donnée à la femme ».
En tant que pasteurs, les évêques du Togo s’engagent « à accompagner ces couples afin qu’ils puissent vivre de manière sereine leur mariage », même dans ces circonstances et malgré la pression de la famille d’origine, qui « demande souvent à l’homme de répudier la femme stérile et d’en épouser une autre ».
Le rôle et la dignité des femmes « sont toujours en jeu », a encore poursuivi Mgr Danka Longa, en notant que les efforts de la pastorale de la famille visent à « faire prendre conscience de l’importance des femmes dans la famille et dans la société ». L’engagement des évêques est également tendu à la promotion de la vie et à la lutte contre la théorie du genre : « La pression contre la famille est forte, mais nous pensons que le genre ne peut être vaincu qu’en travaillant avec les familles » a enfin souligné Mgr Danka Longa.
 
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