« L’homme et la femme unis pour former la famille : voici ce qu’était « une très bonne chose », le « grand don de Dieu à la création ». La famille qui a le devoir de « la génération de la vie » et « la responsabilité de l’ensemble de la création ». La famille, qui « avec Dieu, doit présider l’histoire humaine, ne doit pas s’imposer à elle, mais la servir, qui ne doit pas la défigurer, mais la rendre toujours plus belle ». La famille, « à l’image de Dieu » et donc « sacrée », et est capable de « raconter quelque chose du mystère même de Dieu », « de révéler son dessein, de laisser transparaître Sa force de communion, qui nous invite à nous dépasser et à la dépasser ».
Il s’agit de quelques extraits du message que Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, a envoyé à l’occasion du concert d’Andrea Bocelli – qui a eu lieu le 28 Mai 2015, à la Sagrada Familia de Barcelone, en Espagne, première étape du projet « Le grand mystère. L’Évangile de la famille, école d’humanité de notre temps » – et qui s’est inspiré du premier chapitre de la Genèse.
« L’apôtre Paul, qui relit ce mystère primordial à la lumière de Jésus » – a ainsi déclaré don Andrea Ciucci, en lisant le message de Mgr Paglia, dans une église emplie de fidèles – voit dans l’amour entre un homme et une femme, celui du Christ pour son Église, à savoir le grand mystère (cf. Ep 5,32). La famille est sacrée, chaque famille est sacrée, c’est-à-dire qu’elle est révélatrice de Dieu », à partir du moment où elle « remet à l’histoire humaine la présence de Dieu, comme la Sainte famille de Nazareth met au monde le Verbe Incarné ».
« Ce soir, nous sommes tous invités à nous mettre, en quelque sorte, du côté de Dieu » afin de « contempler la beauté de la Sainte famille » dans un contexte, qui est celui de l’église de Gaudì, qui recueille « toute l’histoire du salut, en la résumant dans l’histoire même de la Sainte famille ». Par ailleurs, une pensée a été adressée à « toutes les familles du monde, en particulier à celles qui sont marquées par la férocité de l’histoire et par l’égoïsme des hommes ».
La soirée a été offerte « à l’ensemble de la société humaine, qui oublie la nature relationnelle intrinsèque qui caractérise l’être humain, en la condamnant de fait à une solitude stérile et triste. Les hommes d’aujourd’hui ont besoin de se retrouver, dans leurs relations fraternelles, amoureuses, parentales, filiales et sociales. Dans le mystère de l’amour, nous pouvons redécouvrir cette dimension filiale qui nous rend tous enfants de Dieu le Père et membres de sa grande famille qui est l’Église » a enfin conclu Mgr Paglia dans son message.