Une « attention spéciale de la part des responsables du bien commun ». C’est ce qu’a affirmé le Pape François dans le discours qu’il a prononcé le Mercredi 8 Juillet 2015, lors de la cérémonie de bienvenue en Bolivie, à l’aéroport de El Alto, concernant la famille. À cet égard, le Pape a souligné que la famille « mérite une attention spéciale de la part des responsables du bien commun, parce qu’elle est la cellule fondamentale de la société, qui apporte des liens solides d’union sur lesquels se fonde la vie humaine en commun et, à travers la procréation et l’éducation de ses enfants, assure le renouvellement et l’avenir de la société ». Et toujours sur la famille, « menacée de toutes parts », le Pape est également revenu au cours de la rencontre avec les autorités civiles qui a eu lieu dans la cathédrale de La Paz. Parmi les facteurs de risque pour la famille, « la violence domestique, l’alcoolisme, le sexisme, la drogue, le chômage, l’insécurité civile, l’abandon des personnes âgées, les enfants des rues, et les pseudo-solutions qui proviennent de perspectives qui ne viennent pas en aide à la famille », mais qui « proviennent évidemment des colonisations idéologiques » a ensuite déclaré le Pape François. « Les problèmes sociaux que la famille résout, et qu’elle résout en silence, sont nombreux – a encore ajouté le Pape – et ne pas promouvoir la famille, cela signifie laisser les plus vulnérables sans protection ».
À propos de ce qu’a affirmé le Pape, le directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a déclaré qu’il s’agit d’ « une manière très concrète d’établir son discours que le Pape a centré sur les attitudes que chacun doit avoir afin d’apporter sa propre contribution positive à l’avenir de son pays ». À cet égard, en commentant les déclarations du Pape François, le directeur de L’Osservatore Romano, Gian Maria Vian, a souligné que « le rôle décrit par le Pape François est le rôle irremplaçable de la famille, qu’il a présentée comme un modèle pour les relations au sein de la société en trois dimensions décisives, à savoir la gratuité, la solidarité et la subsidiarité ».