La famille, affirme-t-il ainsi, ne peut pas être pleinement comprise dans toute sa richesse et sa complexité si elle n’est considérée que comme une réalité à part et si elle est vue d’une façon autoréférentielle. Le profond mystère qu’elle renferme ne peut s’ouvrir que « seulement en gardant notre regard figé sur Jésus » et en vivant les liens en son sein à la lumière du Mystère de Dieu.

« L’alliance conjugale entre l’homme et la femme – déclare encore don Bozzolo dans ses commentaires – constitue une métaphore vivante de l’alliance entre Dieu et son peuple ». Le Dieu de la Bible se complaît à décrire et à raconter l’amour ardent qu’il a pour son peuple en faisant appel à plusieurs reprises à l’image de l’amour de l’époux pour son épouse, et l’amour du Christ pour son Église est la forme suprême d’agape à laquelle les époux peuvent constamment puiser pour se donner réciproquement l’une à l’autre et former, en pleine vérité, une seule chair.

Par conséquent, afin de vivre et de goûter de la vocation familiale, il faut l’intégrer dans le mystère trinitaire de Dieu, et la lire à la lumière de son amour pour l’homme.

Don Bozzolo conclut ses commentaires en soulignant que « dans la révélation de Jésus, l’espace des liens entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit est offert à l’homme et à la femme en tant que lieu où établir leur maison, qui est fondée sur le roc de la Parole et cimentée par la puissance de la grâce, de manière à rendre la vie familiale un véritable chemin vers la sainteté ».