Le nouveau livre de la collection « Famille et Vie », sous la direction du Conseil pontifical pour la famille, vient d’être publié. Intitulé « Famille et amour imparfait », il contient des essais de Grazia Attili, de Claudio Risè et d’Olivier Bonnewijn, et est consacré aux conséquences des difficultés affectives vécues par les parents sur les enfants.
« Le fait d’éduquer est le propre d’hommes et de femmes qui sont sages. Et il faut un roc auquel se tenir. Mais être sages, cela ne signifie pas être parfaits ». C’est ce que déclare l’archevêque Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, dans la préface de l’ouvrage. « En tant qu’adultes – souligne ainsi Mgr Paglia – nous faisons tous l’expérience d’une découverte, à savoir que notre mère et notre père n’étaient pas ces idoles de la perfection que nous voyions lorsque nous étions enfants ». En effet, les parents ne sont pas toujours comme leurs enfants les voudraient, mais cette imperfection, faite de limites, d’erreurs et de faiblesses, n’a pas empêché les parents de relever le défi de former et d’éduquer une famille, en se mettant au service de la vie. Prendre conscience de cette imperfection ouvre, au contraire, la voie au pardon et à l’accueil réciproque, et fait naître en même temps le courage de se lancer dans cet acte d’amour continu qui est précisément celui d’éduquer ses enfants, en ayant au sein de son propre cœur une tension et une recherche constantes.
À ce propos, le père Gianfranco Grieco, qui a soigné le texte, déclare ainsi que « l’amour avec un a majuscule est toujours imparfait ».