Son intervention, intitulée « Toute célébration liturgique est une fête conjugale. La dimension eucharistique de la vie des conjoints et de la famille », a comme point de départ l’épilogue de l’Apocalypse (« Et L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! ... Oui, je viens bientôt ! Amen. Viens, Seigneur Jésus »), révélateur de combien tout le livre parle la langue de l’amour conjugal préservé par la présence du Seigneur et par l’attente confiante de son retour glorieux.

En sondant, dans son rapport, ce véritable mystère de l’amour, Monseigneur Forte écrit les paroles suivantes : « Ce qui compte pour l’Apocalypse, c’est de rester fidèles : la fidélité à l’Être aimé, même dans l’obscurité de la nuit et dans la déchirure de l’épreuve, est le sens de la vie, la victoire qui triomphe du monde, le sens ultime de l’histoire et de la scène admirable et terrifiante de ce monde qui passe. Cette fidélité est à la fois unique et double : à la terre et au ciel, au temps et à l’éternel, mais aussi aux hommes et à Dieu. Vivre dans la force que la liturgie nous offre, c’est conjuguer les deux fidélités en un seul et fidèle amour. Et l’on comprend ainsi combien cette aide est nécessaire à ceux qui se sont promis l’amour éternel et qui doivent faire face tous les jours à la fatigue quotidienne de renouveler le oui de cet amour dans l’humilité quotidienne du temps ».