Une famille joyeuse, prête à enseigner à ses enfants toute action qui puisse aider et vaincre le mal, « quels que soient la famille, le peuple, la région ou la religion » auxquels ils appartiennent, et qui montre que « l’Esprit est vivant et à l’œuvre ».
Il s’agit de la famille que le Pape François a décrit au cours de la Sainte Messe de clôture de la VIIIème Rencontre mondiale des familles, qui a eu lieu le Dimanche 27 Septembre 2015, au Benjamin Franklin Parkway, de Philadelphie, devant plus d’un million de personnes.
La famille – a ainsi déclaré le Pape – est l’Église domestique où la vie se développe dans la foi parce qu’elle est « vécue et avivée par l’amour ». La famille est également l’endroit où nous faisons l’expérience de combien la foi et la sainteté sont liées à des gestes simples qui ouvrent « la fenêtre à la présence et à l’œuvre de l’Esprit ». Il s’agit de gestes faits « par les mères, par les grands-mères, par les pères et les grands-pères, par les enfants. Ce sont les petits signes de tendresse, d’affection et de compassion. Comme la soupe chaude que nous attendons avec impatience la nuit, ou bien le petit déjeuner attendant quelqu’un qui se lève tôt pour aller au travail. Des gestes familiers. Comme une bénédiction avant d’aller au lit, ou bien une étreinte à notre retour après une dure journée de travail. L’amour se montre par de petites choses, par l’attention aux petits signes quotidiens qui font que nous nous sentons chez nous ».
Enfin, en s’adressant aux personnes présentes à la célébration, le Pape leur a demandé de se poser la question suivante : « Est-ce que chez moi, on crie ou on parle avec amour et tendresse ? Il s’agit là d’un bon moyen pour mesurer notre amour », tout en nous rappelant notre mission en tant que prophètes, et surtout combien il est important que chacun de nous soit ouvert aux miracles de l’amour, pour le bien de notre propre famille et de toutes les familles du monde, et ainsi « vaincre le scandale de l’amour étroit, mesquin, enfermé sur lui-même, impatient envers les autres » a enfin conclu le Saint-Père dans son homélie.
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