Ainsi, selon ce que rapporte le quotidien l’Osservatore Romano, les auditrices et les auditeurs ont tenu à plusieurs reprises des propos dénonçant les différents types d’abus et de violences perpétrés en particulier contre les femmes. En est ressortie la proposition d’un appel clair contre la traite des êtres humains dont les premières victimes sont justement les femmes avec leurs enfants.

Toujours à travers des fragments de vie concrète, ont ainsi été relancés le rôle et la dignité des personnes âgées, qui vont de pair avec la spontanéité des enfants lesquels contribuent, avec leur sincérité, à un modèle authentique de la vie familiale. La question des méthodes naturelles de régulation de la fécondité a été proposée avec un engagement à aller à contre-courant par rapport à une culture antichrétienne qui se nourrit aussi d’une crise économique et sociale mondialisée. Enfin, il a semblé opportun que les familles chrétiennes s’unissent davantage afin de témoigner, dans les faits, les valeurs fondamentales, à commencer par le respect réciproque, en utilisant également, là où cela est possible, le temps du baptême des enfants comme un lieu privilégié de la catéchèse et de la conversion. Parmi les intervenants, les conjoints irakiens Marqus Odeesho, la religieuse du Costa Rica Berta María Porras Fallas, la professeure argentine María Marcela Mazzini, et la coordinatrice du mensuel de L’Osservatore Romano « Femmes, église, monde » Lucetta Scaraffia.