« À Philadelphie, à l’occasion de la Rencontre mondiale des familles, comme aussi au cours du voyage au Sri Lanka et aux Philippines et avec le récent Synode des Évêques, j’ai rappelé l’importance de la famille, qui est la première et la plus importante école de miséricorde, où l’on apprend à découvrir le visage affectueux de Dieu et où notre humanité grandit et se développe ».
La famille, que le Pape conserve toujours au premier rang de ses pensées, a été citée par François en particulier lors du discours qu’il a prononcé le 11 Janvier 2016, à l’occasion des vœux au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.
« Malheureusement – a ainsi déclaré le Saint-Père, en citant son intervention à Manille, aux Philippines – nous connaissons les nombreux défis que la famille doit affronter en ce temps, où elle est « menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution-même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie ». Il y a aujourd’hui – a encore poursuivi le Pape François en se référant à ce qu’il avait affirmé dans son voyage en Équateur – une peur diffuse face au caractère définitif que la famille exige et en font les frais surtout les plus jeunes, souvent fragiles et désorientés, et les personnes âgées qui finissent par être oubliées et abandonnées. Au contraire, « de la fraternité vécue en famille, naît (…) la solidarité dans la société », qui nous porte à être responsable les uns des autres. Cela est possible – a enfin ajouté le Pape François – seulement si dans nos maisons, de même que dans nos sociétés, nous ne laissons pas se sédimenter les peines et les ressentiments, mais donnons place au dialogue, qui est le meilleur antidote à l’individualisme si largement répandu dans la culture de notre temps ».