« Lors de l’une des premières rencontres, quelqu’un a déclaré que lorsqu’il s’est marié, il y avait trois prêtres, et que lorsqu’il s’est séparé, il était complètement seul. Nous avons alors réalisé que nous avions besoin de quelque chose afin que les séparés puissent récupérer leur relation avec Dieu ». C’est ce qu’a ainsi déclaré Ernesto Emanuele, président des associations « Familles chrétiennes séparées » et « Séparés fidèles », lors de son intervention, le 7 Avril 2016, au siège du Pio Sodalizio dei Piceni, à Rome, à l’occasion de la conférence intitulée « La famille aujourd’hui entre séparations et divorces. Réflexions à partir de la première recherche avec les associations des séparés », qui a été organisée par la Fondation « Ut vitam habeant », en collaboration avec l’Institut d’anthropologie pour la culture de la famille et de la personne, et le Centre pour la pastorale de la famille du Vicariat de Rome.
« Au moment de la séparation, les personnes sont comme une éponge – a ainsi déclaré Emanuele – ils absorbent tout. Il faut leur parler de Dieu. Au cours de ces 25 dernières années, nous avons vu des « miracles », des personnes qui n’ont certes pas retrouvé leur conjoint, mais qui ont retrouvé Dieu dans cette douleur, et des personnes qui ont trouvé un Dieu différent par rapport à celui qu’ils connaissaient auparavant ».
La conférence, à laquelle sont intervenus le cardinal Elio Sgreccia, Leonardo Salvemini, don Maurizio Gronchi et Cesare Massimo Bianca, a été animée par Mgr Andrea Manto, directeur du Centre de pastorale sanitaire et responsable de la Pastorale de la famille du Vicariat de Rome.
Les « mots clés » de l’activité des associations – a encore souligné Emanuele – sont « écoute, accueil et accompagnement. En Italie, depuis 1975, le nombre de personnes qui se sont séparées est de 4 millions et demi et le nombre des enfants de ces personnes séparées est d’un million trois cent mille, par rapport auquel le problème de l’éducation reste encore ouvert » a enfin conclu Emanuele.