Un projet, espérons-le, qui ne sera jamais mis en pratique. Il s’agit de celui qui est en faveur des homosexuels et de la théorie du genre, qui a été publiquement exprimé par le président du Mexique, Enrique Peña Nieto, le 17 Mai 2016, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie.
Trois sont les points avec lesquels s’articulent la proposition politique promue par le chef de l’état mexicain. Le premier, tout d’abord, consiste en un projet de loi visant à modifier la Constitution du Mexique – exactement dans son article n° 4 – de façon à reconnaître, dans tous les états de la nation, le « mariage » entre personnes du même sexe, même avec la possibilité d’adoption. Jusqu’à présent, cette possibilité n’existait que, depuis 2009, dans le District fédéral (Mexico City) et seulement dans trois des 32 états qui composent la République mexicaine. Le deuxième point prévoit ensuite l’introduction de la théorie du genre à tous les niveaux de l’éducation, tandis que le troisième point promet l’intégration du Mexique dans un groupe de pays promoteurs de la théorie du genre dans le monde entier.
Contre ce triste scénario se sont immédiatement soulevées les voix des évêques mexicains et de la Commission épiscopale pour la famille, les laïcs et la vie, qui ont notamment souligné que « les croyants sont aussi des citoyens qui ne peuvent pas continuer à regarder comme de simples spectateurs le déclin d’une société qui n’a aucune direction, et qu’en tant que citoyens, ils sont, au contraire, appelés à promouvoir une culture qui reflète dans les lois le respect de la vision et de la culture de notre nation ».