Au cours des quatre jours passés à Téhéran, Mgr Paglia a rendu sa visite officielle à celle que la vice-présidente de la République islamique d’Iran, chargée des Affaires des femmes et de la famille, Mme Shahindokht Molaverdi, avait effectué en 2015 au Vatican. Dans les deux entretiens que le président du Conseil pontifical pour la famille a eu avec la vice-présidente et avec le ministre des Affaires sociales, Mgr Paglia a souligné une nouvelle fois la nécessité de garder une forte attention concernant l’institution de la famille et des personnes les plus faibles (les femmes, les personnes âgées et les enfants), ainsi que le rôle important que les religions abrahamiques peuvent jouer pour aider la famille humaine dans son ensemble à reconnaître le bien de cette réalité anthropologique fondamentale. À côté des questions purement sociales, ces trois rencontres ont mis en évidence la nécessité de promouvoir un changement culturel qui ne considère plus simplement dans l’amour romantique ( « le cœur des illusions faciles », comme le chante le poète persan Hafez) le seul fondement du choix conjugal. Une thèse qui a été également partagée, lors de cette visite, par différents centres universitaires de la ville sainte de Qom.

 

Les deux côtés ont fait part de leur désir de continuer à mettre en œuvre un dialogue ouvert, à partir de l’ouverture, dans la Bibliothèque nationale, d’une section avec des livres récemment publiés par le Conseil pontifical pour la famille.

 

Parallèlement aux événements officiels, Mgr Paglia a rencontré la petite communauté chrétienne de Téhéran, qui est partagée dans les trois traditions historiques : latine, arménienne et chaldéenne. La célébration de l’eucharistie dominicale, la présentation de l’Exhortation apostolique Amoris Laetitia et un temps de fête ont marqué le dimanche soir, alors que le rendez-vous du dernier jour avec les personnes âgées de la maison de retraite tenue par les Sœurs vincentiennes a été tout particulièrement chaleureux.