Vendredi 7 Juin 2013, lors d’une rencontre avec les jeunes du Centre San Lorenzo, à Rome, après la célébration eucharistique pour la fête du Sacré-Cœur de Jésus, qu’il a lui-même présidée, Mgr Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, a présenté son rapport, suivi d’un débat, sur « La théorie du genre et ses conséquences sur l’institution de la famille ».

 

Mgr Laffitte a illustré comment la théorie du « genre », en relativisant la différenciation sexuelle – l’identité sexuelle biologique – accentue le soi-disant « sexe vécu », c’est-à-dire la perception subjective de la part de l’individu de sa propre identité. Mgr Laffitte a expliqué comment cette perspective est fondée sur « une conception individualiste de la relation avec son propre corps et avec les autres, sans aucune référence aux fondements objectifs de la loi naturelle ». « Le genre s’inscrit donc – a ainsi souligné le secrétaire – dans une culture relativiste, qui n’accepte comme règle que le seule désir de l’individu ».

 

En ce qui concerne les lois qui se répandent actuellement dans plusieurs pays, en faveur d’une reconnaissance juridique des unions homosexuelles dans l’institution du mariage, Mgr Laffitte a cité « Evangelium Vitae » (70), en voulant que soit rappelé l’enseignement de l’Église : «Le fondement de ces valeurs ne peut se trouver dans des « majorités » d’opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d’une loi morale objective qui, en tant que « loi naturelle » inscrite dans le cœur de l’homme, est une référence normative pour la loi civile elle-même ».

 

Le prélat a enfin encouragé les jeunes des différents pays à « croire en l’amour et en l’espérance, en restant chaque jour plus unis au Pardon du Christ, maître de l’amour jusqu’au don de soi ».