À l’occasion de la conférence « Dans l’enfant à naître, le visage de Jésus », Monseigneur Laffitte a invité toutes les personnes présentes à reconnaître le mystère divin présent dans l’embryon humain
« Comment est-il possible que la vie humaine soit réduite à être un problème ? ». C’est la question que s’est posé le secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Jean Laffitte, dans le cadre de son intervention concernant le statut théologique de l’embryon, que ce dernier a présentée au congrès théologico-pastoral « Dans l’enfant à naître, le visage de Jésus », qui s’est tenu à Rome du 21 au 23 Mars 2014.
En soulignant la superficialité du regard avec lequel de nombreux politiciens et de nombreuses associations justifient l’avortement procuré, en utilisant une dialectique inconsistante entre les « problèmes » présumés et leurs relatives « solutions », Mgr Laffitte a donc voulu porter l’attention sur le caractère mystérieux et divin de la vie, en invitant chacun à se laisser charmer : « Nous vivons dans une culture qui voit tout en termes de problèmes et de solutions. Pourtant, l’être humain est une réalité mystérieuse qui continue quelque part de nous échapper. Il n’est jamais un objet à notre disposition, et plus que jamais à ses débuts, quand il est encore plus mystérieux : en effet, on ne le voit pas, et on ne peut pas prévoir ce qu’il sera, ses caractéristiques, son propre destin, la manière dont il sera intégré dans la société des hommes » a-t-il ainsi déclaré.
En concluant son rapport, le secrétaire du Conseil pontifical pour la famille a ensuite affronté deux autres aspects difficiles relatifs à l’élection divine présente dans chaque être humain, en traitant à la fois la souffrance et le péché liés à la mort des embryons, que le rôle du baptême dans le dessein du salut.
Nous publions, ci-dessous, le texte intégral de son rapport en italien.