“Même si –écrit-il- étant donnée la nature intime des sacrements, l’accès aux sacrements de la part des divorcés remariés n’est pas possible , il faut dire en faveur de ces derniers que les efforts pastoraux doivent se redoubler encore plus pour les accompagner, ainsi pourront-ils demeurer en dépendance des normes qui découlent de la Révélation et de la Doctrine de l’Eglise. Le parcours tracé par l’Eglise pour les personnes directement intéressées n’est pas simple, mais celles-ci doivent savoir et sentir que l’Eglise accompagne leur chemin comme une communauté de guérison et de salut. Avec leur engagement à comprendre la pratique ecclésiale et à ne pas s’approcher de la communion, les partenaires deviennent à leur manière témoins de l’indissolubilité du mariage ”.

 

Pour le préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi “l’accompagnement des divorcés remariés ne doit certainement pas se réduire seulement aux questions que concernent la réception de l’eucharistie. Il s’agit d’une pastorale globale qui cherche satisfaire le plus largement possible les exigences de chaque situation. C’est important de se rappeler, à propos de ce sujet, qu’en outre la communion sacramentelle existent d’autres modalités pour entrer en communion avec Dieu. L’union avec Dieu s’atteint lorsqu’on se retourne vers Lui dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, dans la repentance et dans la prière. Dieu –finit-il- peut se rendre proche et donner son salut aux personnes à travers de multiples voies, même si celles-ci se trouvent dans de situations contradictoires ” .