« Avec un esprit de collégialité et de synodalité, nous avons vécu vraiment une expérience de Synode, un parcours solidaire, un chemin ensemble ». C’est ainsi que s’est exprimé le Pape François dans son discours, en conclusion du Synode extraordinaire sur la famille, prononcé le Samedi 18 Octobre 2014 face à la Salle du Synode réunie dans son intégralité.
Le Synode – a ainsi souligné le Saint-Père – a été « un chemin où le plus fort s’est senti en devoir d’aider le moins fort, où le plus expérimenté s’est prêté à servir les autres, aussi à travers des discussions. Et puisque c’est un chemin d’hommes, avec les consolations il y a eu aussi d’autres moments de désolation, de tensions et de tentations ». Mais ces dernières, a encore ajouté le Pape, « ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter et encore moins nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maître. Donc si Jésus a été tenté, et a même été appelé Béelzébul (cf. Mt 12,24), ses disciples ne doivent pas s’attendre à un traitement meilleur. Personnellement j’aurai été très préoccupé et attristé s’il n’y avait pas eu ces tentations et ces discussions animées, ces mouvements de l’esprit, comme les appelait Saint-Ignace-de-Loyola (EE, 6), si tous étaient d’accord ou taciturnes dans une fausse et quiétiste paix ».
