Les lettres écrites par les élèves de l’archidiocèse de Philadelphie et qui ont été remises à Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, sont au nombre de dix mille. Des cartes de vœux et des messages d’amour à leurs familles : chaque élève a confectionné une invitation personnelle au Pape François pour l’inciter à visiter Philadelphie au mois de Septembre prochain. Les lettres ont été remises à Mgr Paglia, qui, pour l’occasion, s’est auto-proclamé « archevêque facteur », alors qu’il avait déjà encouragé les élèves, lors d’une conférence de presse qui avait eu lieu au mois de Mai dernier, à écrire au Pape avec la promesse qu’il aurait personnellement remis leurs messages au Saint-Père. Les lettres de trois élèves, Emma Clift (de Springfield), Siani Colon (de Philadelphie) et Miles Lee (de Wynnewood) ont été choisies et remises personnellement au président du Dicastère par le Père William Donovan et par Mgr Carlos Simon Vazquez. Christopher Mominey, secrétaire pour l’éducation catholique du diocèse de Philadelphie, a aussi annoncé officiellement que les 23, 24 et 25 Septembre 2015, les écoles seront fermées afin de permettre aux enseignants et aux familles de participer à la Rencontre mondiale des familles. Quant aux écoles, elles ont déjà commencé à préparer les élèves à l’événement avec la catéchèse et de nombreuses autres activités.
« Chaque jour, nous sentons l’émotion grandir en vue de la Rencontre mondiale des familles, mais il n’y a eu rien de plus puissant que de voir des milliers de lettres joindre à notre bureau pour demander au Saint-Père se joindre à nous » a ainsi déclaré Donna Crilley Farrell, directrice exécutive de la Rencontre de Philadelphie 2015. « Ces lettres, qui ont été écrites avec tant d’amour, de joie et de soins, montrent vraiment le grand enthousiasme de nos élèves envers le Pape François, et leur grande fierté à vouloir accueillir le monde entier, chez nous, l’année prochaine. Nous sommes énormément reconnaissants à Mgr Paglia pour son aide qui permettra au Pape François de recevoir ces lettres et de savoir quelle joie sa visite à Philadelphie pourrait offrir à nos élèves » a enfin conclu Farrell.
