« Harmoniser » afin que la conciliation entre le travail et la vie familiale, ce qui représente l’objectif central des politiques sociales de tous les pays appartenant à l’Union européenne, devienne un instrument efficace pour la croissance des familles et des territoires. Il s’agit de l’idée qui est ressortie de la troisième édition du Festival de la famille, qui a eu lieu le Vendredi 5 Décembre 2014, au Centre des congrès de Riva del Garda, dans la Province de Trente, au nord de l’Italie, et dont le thème était le suivant : « L’écosystème vie et travail. Le taux d’emploi des femmes et la natalité, le bien-être et la croissance économique ».
Ces politiques, expliquent les organisateurs dans une note conclusive publiée à la fin de l’événement, « doivent être mises en œuvre conformément à des logiques synergiques, inspirées par la subsidiarité, qui impliquent toutes les ressources présentes au sein de la société civile afin de parcourir courageusement la chemin de l’innovation sociale et technologique ». Parmi les objectifs qui sont émergés au cours de la journée de travail, en présence de 35 rapporteurs, 10 laboratoires consacrés aux étudiants et 1 000 inscrits, celui de « soutenir le niveau d’emploi des femmes, le taux de natalité et le bien-être des familles, en développant de nouveaux services et de nouvelles opportunités pour les entreprises et pour les familles, tout en sauvegardant la productivité et la compétitivité des entreprises ». Étant donné qu’une famille « saine » apporte également des avantages à l’économie, la clôture du Festival a été consacrée au rôle des institutions : « le défi visant à harmoniser la vie et le travail implique la nécessité de concevoir un nouveau système de bien-être social, et donc un nouveau modèle de gouvernance, qui soit en mesure de soutenir la famille en tant que bien relationnel, mais aussi les relations entre les institutions et les synergies entre tous les acteurs du territoire ».
