Jésus accomplit la loi du pèlerinage et monte vers le lieu de Dieu. C’est là, au Sanctuaire que ses parents l’y retrouvent après trois jours. Ils le retrouvent au milieu des docteurs, les enseignant la parole de Dieu. Face à l’angoisse des parents et face aux réponses de Jésus, on comprend bien que les siens ne comprirent pas. C’est encore très tôt pour arriver à comprendre. Il y a encore beaucoup de chemin à faire. Ils manquent encore trente pour arriver aux trois jours où Jésus vraiment disparaitra, hors du temple, suspendu du bois de la croix, enfoui dans la terre nue. Marie non plus, tout au début elle ne comprends pas le pourquoi de cette disparition et de ces paroles. C’est pourquoi elle est le modèle de l’Église croyante, parce qu’elle garde toute chose, la méditant dans son cœur, ayant la certitude que cette semence grandira et deviendra un fruit mur et plein de saveur.
Comme Marie et Joseph, les parents doivent accompagner leurs enfants d’un amour respectueux de leur personnalité et de leur vocation. Un accompagnement active, qui puisse leur montrer, avec de gestes concrets du vécu quotidien, les valeurs qui font devenir à l’homme un être humain : les enfants n’ont pas seulement besoin de la nourriture, des vêtements, des médicaments, d’une intégration sociale; mais aussi et surtout ils ont besoin de la vérité et des réalités qui rendent la vie belle et digne d’être vécue. On les aide pour passer d’un amour reçu à un amour donné, on les aide pour qu’ils puissent faire l’expérience de la beauté en faisant le bien, la beauté de la prière, d’être honnêtes, sincères, équitables, généreux, humbles, sobres, chastes, responsables dans le travail, courageux, pacifiques. Il faut savoir dire ‘oui’ ou ‘non’ au moment opportun d’un commun accord entre père et mère. Justifier les interdictions; corriger en essayant de persuader. Fuir l’autoritarisme, car il crée de gens rebelles et pusillanimes, éviter aussi la permissivité, qui engendre des gens faibles et égoïstes.