Le Samedi 24 Janvier 2015, au Church Palace, à Rome, a eu lieu la troisième et dernière journée des travaux du Congrès organisé par le Conseil pontifical pour la famille, intitulé « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ». Après la messe présidée par Mgr Mansueto Bianchi, assistant de l’Action catholique italienne, plusieurs moments différents ont marqué les travaux de la multitude d’associations de la famille et de la vie, en provenance du monde entier afin d’apporter leur contribution au Synode ordinaire qui se tiendra au mois d’Octobre prochain.
Le premier, en particulier, a été la présentation de la troisième partie des Lineamenta (Lignes directrices) du Synode, tenue par Mme Caroline Terrenoir, de l’association australienne « Woomb international », qui a longtemps affronter la question des méthodes de la régulation naturelle de la fertilité. Immédiatement après son intervention, les groupes linguistiques de l’assemblée du Congrès ont délivré chacun leur rapport sur leur travail accompli. Chacune de ces commissions a donc présenté et offert au président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia, leurs propres conclusions spécifiques, développées au cours des différentes rencontres qui ont eu lieu du 22 au 24 Janvier 2015. Mgr Paglia, après avoir soutenu l’importance fondamentale de ces contributions en vue de la prochaine rencontre synodale, a voulu rappeler que « ces rapports seront tenus en grande considération par la Secrétairerie du Synode ».
Le président du Conseil pontifical pour la famille a ensuite prononcé son discours final, au cours duquel il a souligné les dix préoccupations les plus critiques qui concernent aujourd’hui la famille, telle que, tout d’abord, celle qui conduit à une rupture du lien vital entre la famille et la célébration eucharistique, « au profit, d’une part, de la désagrégation de la famille et, d’autre part, de l’avancée d’un individualisme désertifiant, y compris au sein des paroisses ». Afin d’éviter de réduire la foi à une idéologie et de l’imposer pharisaïquement aux autres, Mgr Paglia a enfin rappelé l’importance fondamentale de « témoigner toujours avec les œuvres ce que l’on professe oralement », tout en soulignant à nouveau que « toutes les familles chrétiennes doivent se sentir en sécurité dans leur action quotidienne d’évangélisation, bien enracinées, dans cette activité qui n’est rien d’autre qu’une épreuve de cohérence, dans la certitude qu’elles sont toujours soutenues, même dans les situations les plus dramatiques, par l’amour d’un Dieu victorieux, qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire ».
Au terme du congrès, après avoir donné rendez-vous à tous les mouvements de la famille et de la vie pour un nouveau Congrès, qui est prévu pour le printemps 2016, s’est déroulé un libre et vif échange entre le public et le président du Conseil pontifical pour la famille, au cours duquel Mgr Paglia a pu prendre note des idées et des propositions des délégués et répondre à chacune des questions posées.