L’histoire de cette journée spéciale, où deux générations se sont rencontrées en s’aidant réciproquement, nous est racontée par ces jeunes eux-mêmes grâce à un compte-rendu dans lequel ils nous révèlent toutes les difficultés qui se sont vérifiées afin que cette petite-grande visite puisse se dérouler, et la joie profonde qu’ils ont éprouvée lors de son accomplissement. « Tous étaient émerveillés par notre visite – racontent ces jeunes dans une lettre – parce que, à cause des bombardements, depuis longtemps personne n’allait les voir : il s’agit, en effet, d’une zone de la ville qui est très dangereuse. Après les avoir salué, ils nous ont ouvert leur cœur en nous racontant leurs histoires. Ils nous ont dit qu’en raison de la guerre, beaucoup de leurs enfants ont émigré et beaucoup d’entre eux ont leurs maisons détruites. Nous les avons écoutés très attentivement. Ensuite, nous avons aidé certaines personnes âgées, qui étaient incapables de se déplacer, à descendre dans le jardin parce qu’il faisait très chaud dans les chambres, étant donné l’absence d’électricité. Nous avons chanté et dansé avec eux, nous avons tout fait pour qu’ils se sentent aimés malgré le fait qu’ils se sentent abandonnés par tous : par leurs enfants, par les membres de leurs familles et, pour certains d’entre eux, également par Dieu.

Nous pensons vraiment que l’expérience que ces personnes ont vécue avec nous – concluent ainsi les jeunes d’Alep de façon jubilatoire – leur ait fait expérimenter l’espoir en la vie et la confiance dans l’amour de Jésus ».