La « valeur du sacrement du mariage et celle de la famille pour la vie chrétienne et la croissance de l’Église » est « irremplaçable ». C’est ce qu’écrivent les évêques de la Conférence épiscopale polonaise dans le communiqué final de l’assemblée plénière, qui s’est tenue à Varsovie, les 11 et 12 Mars 2015.
Le document, qui contient les résultats de la réunion, reflète le débat sur les questions concernant la famille, le mariage, la communion aux divorcés et l’éducation. « Selon le magistère et la tradition de l’Église, il semble clair que les personnes qui cohabitent en union non sacramentelle se privent de la possibilité de s’approcher de la Sainte Communion », mais qu’ « à ceux qui vivent dans de telles unions doivent être assurés les soins pastoraux afin qu’ils puissent conserver leur foi et continuer à faire partie de la communauté ecclésiale » souligne ainsi le document. En outre, les soins pastoraux des personnes non mariées avec rite sacramentel doivent comprendre également « les enfants qui ont le droit de participer pleinement à la vie et à la mission de l’Église ».
Sur la question des unions de fait, sont aussi intervenus Stanislaw Grygiel, anciennement à la tête de l’Institut pontifical des études sur le mariage et la famille, et Dariusz Kowalczyk, professeur à l’Université Grégorienne et doyen de la Faculté de théologie. En réfléchissant sur les aspects théologiques d’une éventuelle admission au sacrement de la communion pour les personnes divorcées, M. Kowalczyk a souligné le « chaos » qu’une semblable décision comporterait dans l’enseignement sur l’indissolubilité du lien du mariage, « sans pour cela aider les personnes qui se trouvent dans cette situation et sans aucun effet positif pour la pastorale ».