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Le travail et la maison pour que la famille reste unie    versione testuale
4/Entretien avec Mariella Enoc, vice-présidente de la Fondation Cariplo



En marge du premier congrès-séminaire du cycle « Dialogues pour la famille » organisé par le Conseil pontifical pour la famille, qui a eu lieu Mercredi 17 Avril 2013, sur le thème « La famille, première entreprise », en collaboration avec l’Union des juristes catholiques italiens, et qui a vu la participation d’un très vaste public, los relatores han sido entrevistados por Emanuela Bambara en exclusiva para el nuestro Dicasterio.
 
Mariella Enoc, vice-présidente de la Fondation Cariplo
 
Question : Depuis les années quatre-vingt, nous entendons parler de capital humain et de ressources humaines. Pourtant, ce ne sont encore que des mots. Les critères d’évaluation de la richesse et des revenus ne sont toujours que l’argent et les biens matériels. N’est-il pas temps de changer ? Quelle est la valeur, même en termes économiques, du bien-être émotionnel et social?
 
Réponse : En ce moment, nous devrions plutôt parler du Bien que du PIB, pour évaluer l’état de bien-être dans lequel vivent les familles. Surtout dans les moments les plus difficiles, comme celui que nous vivons en ce moment, certains biens tels que le travail et la maison deviennent un soutien irremplaçable pour que la famille reste unie. L’économie prête habituellement une attention tout à fait particulière aux membres de la famille, ou alors elle s’occupe des catégories – les enfants, les jeunes, les adultes, les personnes âgées –, et il est difficile que la famille soit considérée dans toute sa complexité, constituée dans son intégralité. Le noyau familial n’est pas considéré comme un point de référence, comme la véritable cellule fondamentale de notre société. L’économie et les finances doivent nécessairement considérer la famille avec attention, surtout parce que la question du capital humain est la véritable question sur laquelle peut se centrer le problème du développement futur.
 
Question : Comment les instituts de crédit et les services financiers peuvent-ils contribuer au développement des familles ?
 
Réponse : Les banques et les instituts de crédit sont des entités financières qui doivent générer des profits et rendre compte aux investisseurs, et ce n’est donc pas simple. Pour les fondations, cela est plus facile. Je dirais, cependant, qu’il doit y avoir également de leur part une grande attention, parce que le développement économique passe à travers le développement des personnes, et il donc nécessaire que les instituts de crédit investissent, et ce surtout dans les moments de difficulté où ils peuvent apporter une certaine contribution, dans les fonds de garantie, mais aussi autant que possible dans les prêts hypothécaires pour les habitations, ou en soutenant les travailleurs dans la transition entre leur activité et leur retraite ou lorsqu’ils ne bénéficient pas d’une mise en chômage technique. Une déclaration qui est encore plus vraie pour les fondations bancaires dont la tâche est justement de soutenir les familles et les projets qui développent l’identité de la famille et le service que la famille apporte à la société.
 
 
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