« En réfléchissant sur les sessions précédentes, il est évident – a ainsi souligné Mgr Tomasi – que de fortes préoccupations se sont élevées concernant les graves lacunes dans la protection des droits des personnes âgées, et qu’un accord sur la façon d’affronter ces dernières n’a toujours pas été rejoint. Certains ont parlé de la création de nouveaux mécanismes semblables à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, alors que d’autres ont souligné la nécessité d’insister sur les engagements que les États ont déjà pris à cet égard. D’autres enfin considèrent que le Plan international de Madrid pour l’action sur le vieillissement contient déjà les mesures à adopter afin de protéger les droits des personnes âgées ».

Certainement, face à une augmentation de l’espérance de vie moyenne, « il sera de plus en plus important – a encore souligné Mgr Tomasi – de promouvoir une attitude d’acceptation et d’appréciation des personnes âgées, qui devront être intégrées de mieux en mieux dans la société [...]. À cet égard, il est essentiel de promouvoir des politiques et des systèmes de formation qui soient en mesure de proposer une approche alternative à la « culture du jetable » qui est dominante et qui juge les êtres humains tout simplement sur la base de ce qu’ils produisent. Ainsi, les personnes âgées se sentent souvent inutiles seulement parce qu’elles ont perdu leur rôle dans la société ». « Comprendre la valeur du vieillissement et la contribution des personnes âgées à notre société représente pourtant – a enfin conclu l’observateur permanent du Saint-Siège dans son intervention – l’un des antidotes les plus importants pour lutter contre la tendance à réduire les personnes âgées en termes purement utilitaires. C’est la seule façon pour avoir un monde librement et pleinement respectueux des droits des personnes âgées ».