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Promesse maintenue   versione testuale
À Damas, Mgr Vincenzo Paglia a rencontré les familles syriennes.


À la fin de la Rencontre mondiale de Philadelphie, face au Pape François et devant un million de personnes, les organisateurs avaient promis que le Pape lui-même aurait livré l’Évangile de Luc aux familles des cinq continents, et que ce même Évangile aurait également dû arriver à Damas, aux familles syriennes touchées par la guerre, qui étaient alors représentées par les époux Sargi avec leurs trois enfants. Chose promise, chose due. Par ailleurs, ce geste symbolique avait été immédiatement associé à une collecte de fonds afin de soutenir ces familles lors de l’hiver qui s’annonçait dur et difficile.
 
La remise de l’Évangile de Luc en arabe, ainsi que des fonds recueillis à cette occasion, ont été au centre du voyage en Syrie de Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, qui a eu lieu le 15 Novembre 2015. Lors de la célébration présidée par le patriarche Laham III, dans la cathédrale melkite remplie de familles et d’enfants, Mgr Paglia a exhorté et soutenu les familles présentes, en déclarant les paroles suivantes : « Je vous apporte la médecine du Pape qui guérit le cœur, qui nous rend forts, qui nous rend capables de reconstruire un pays, à savoir l’Évangile de Luc. Cet Évangile de la miséricorde nous émeut face aux si nombreux enfants souffrants et aux drames des jeunes. Cet Évangile réconforte les personnes âgées qui voient leur pays dans un moment si difficile. Ce ouvrage est une petite lumière : il nous permet de voir même dans la nuit noire et il allume un espoir de paix. Nous remettons cet évangile dans vos mains : accueillez-le dans votre cœur. Vous êtes l’espoir d’une Syrie plus belle ! ».
 
Par la suite, différentes rencontres ont montré le beau visage de la Syrie, comme celui des religieuses qui travaillent dans les hôpitaux, des salésiens qui rassemblent chaque jour des centaines d’enfants dans les écoles et dans l’oratoire de la ville, de tous les bénévoles qui rendent quotidiennement visite aux familles dans les quartiers les plus pauvres, ainsi que celui des chrétiens engagés dans les domaines les plus différents de la vie ecclésiale et sociale du pays.
 
Par ailleurs, c’est précisément à ces derniers, à l’occasion d’une rencontre organisée par le Patriarche Laham et le nonce Mgr Zenari sur le thème « La famille et la société d’aujourd’hui », que Mgr Paglia a déclaré : « Dieu confie le soin de la création et des générations à la famille. L’homme et la femme ont la responsabilité conjointe du monde et de la société. En particulier, les familles chrétiennes ne peuvent pas rester fermées en elles-mêmes ; elles doivent sortir afin de rendre le monde plus humain, y compris la Syrie. Nous devons réfléchir ensemble, nous devons rêver ensemble, nous devons planifier l’avenir de nos enfants, et pour ce faire, les chrétiens sont indispensables. Sans les chrétiens, la Syrie et le Moyen-Orient meurent [...]. Les chrétiens ne peuvent jamais être fondamentalistes. Notre culture apporte la tolérance et la civilisation. Pour tout le monde ! Nous ne sommes pas forts pour les grandes armées, mais pour l’amour invincible et intelligent de Jésus ».
 
Quant aux paroles employées lors des rencontres avec la population directement touchée par la tragédie de la guerre, elles sont devenues plus chastes et intimes. Tel a été le cas, par exemple, avec la famille à laquelle une bombe a tué deux enfants âgés de 10 et de 3 ans, qui jouaient sur le balcon de leur maison, et qui a décidé de donner naissance à un nouvel enfant, ou de ces garçons blessés par l’explosion d’un mortier sous leur autobus scolaire, le lancement de bombes sur la ville de Damas étant délibérément mis en œuvre lors de l’horaire de sortie des écoles. Il s’agit d’une tragique réalité qui a par ailleurs été confirmée dans les détails, au cours de la rencontre qui a eu lieu avec les responsables de la délégation UNICEF en Syrie, formée par quatre femmes, visiblement préoccupées et fortement émues par ce qu’elles voient tous les jours et qu’elles essayent de contenir. Enfin, ce voyage a également été l’occasion pour une série de courtes rencontres avec plusieurs autorités ecclésiastiques de la région, parmi lesquelles le Patriarche maronite, le cardinal Boutros Rai, rencontré au cours de l’étape libanaise de ce voyage, et le Patriarche syro-orthodoxe de Damas, Sa Sainteté Ignace Aphrem II.
 
 
 
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